Pour la quatrième année consécutive, nous nous sommes concoctés une randonnée cyclotourisme, cette fois-ci sur le canal de Bourgogne entre Migennes et Dijon. Après six heures de route, nous laissons la voiture au centre-ville de Migennes.

Distance : 21 km
Dénivelé : +152m -111m

Nous rejoignons rapidement le chemin de halage pour prendre la direction de Saint-Florentin. La chaussée bitumée est roulante, le canal est rectiligne. Nous croisons quelques pêcheurs à la ligne qui profitent d’une nature calme et reposante pour s’adonner à leur passion halieutique. Une averse soudaine nous surprend sur une portion découverte. Nous appuyons fort sur les pédales pour nous mettre à l’abri sous la frondaison des arbres. Dix minutes plus tard, les éclaircies sont revenues pour nous permettre de visiter Brienon-sur-Armançon en toute quiétude. Nous nous dirigeons vers le centre-ville pour découvrir les deux sites emblématiques de cette petite cité : la collégiale Saint Loup du XIIIème et le lavoir classé du XVIIème. Après une déambulation dans tout le centre-ville, nous découvrons enfin cette merveille dans un renfoncement, à deux pas de l’église. Une galerie circulaire couverte d’ardoises bourguignonnes entoure le bassin. Nous y accédons en descendant un escalier surmonté de deux pilastres. Une fois passé le moment de sidération devant tant de magnificence pour un lavoir, nous reprenons notre périple sur les berges du canal.
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Départ de Laroche-Migennes                                                                          Lavoir de Brienon-sur-Armançon

Deux écluses plus loin, nous bifurquons sur une petite route vicinale qui nous amène sereinement au cœur de Saint-Florentin en évitant une montée trop raide au niveau du pont-canal. Nous avons rendez-vous aux chambres de l’Armance situées près des halles. Monsieur Saccardi nous accueille avec amabilité, courtoisie et bienveillance dans sa maison de maître de 1735, au jardin clos de hauts murs. Nous ressortons en sa compagnie jusqu’à l’office du tourisme. Il nous indique les principaux lieux à visiter et nous réserve une table au Batman (ville du sud-est de la Turquie), restaurant de spécialités kurde et grecque car les lieux de restauration ouverts sont peu nombreux. Après une visite de la vieille ville aux maisons à pans de bois, de ses ruelles en pente et de ses escaliers, nous aboutissons sur l’esplanade du Prieuré. Le panorama sur le port de plaisance, la vallée de l’Armançon et le vieux Saint-Flo vaut le détour. Puis le temps est venu d’aller déguster de savoureux plats exotiques.
Saint Florentin

Jeudi 23 mai

Distance : 42 km
Dénivelé : +260m -205m

Au moment de sortir nos vélos du garage, l’employée de l’office du tourisme, en se rendant à son travail, nous offre la possibilité de visiter l’église de Saint-Florentin. Monsieur Saccardi nous propose de garder nos vélos le temps de cette découverte. Nous récupérons la clef du lieu de culte et nous grimpons les marches qui mènent à l’entrée principale. Construite au XVIème et XVIIème, elle offre aux visiteurs des éléments gothiques et Renaissance (?) remarquables : un jubé en pierre qui sépare la nef du chœur, un maître-hôtel surmonté des statues équestres de Saint Florentin et de Saint Martin et des verrières de l’école Troyenne. Après avoir échangé nos dernières palabres et nos remerciements avec notre hôte pour cette merveilleuse étape, nous enfourchons nos montures en direction du pont-canal.
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Vingt-cinq kilomètres plus loin, nous rejoignons Tonnerre. Nous suivons les panneaux indiquant une des particularités de cette localité : la fosse Dionne. C’est un lavoir alimenté en continu par les pluies météorites recueillies 50 km en amont à travers les failles du sous-sol. Ensuite nous poursuivons notre enrichissement culturel en allant visiter l’hôtel-Dieu fondé à la fin du XIIIème par Marguerite de Bourgogne. En attendant l’ouverture et en nous abritant du passage d’une averse, nous nous réfugions dans le bar d’en face le temps d’un petit café. Nous sommes les premiers visiteurs à pénétrer dans cette immense salle des malades d’une longueur de 96 mètres de long. La charpente en bateau inversé culmine à 20 mètres de haut, faisant ainsi de cet hôpital médiéval le plus grand d’Europe. Une visite qui mérite sans conteste le détour. Nous arrivons à notre étape vers 16h30. Nous avons ainsi la possibilité de visiter le château de Tanlay avant de prendre possession de notre chambre située près des grilles du château. Nous prenons nos billets pour la dernière visite commentée de 17h15. Entre-temps nous parcourons le jardin avec son grand canal et sa nymphée de pierres blanches. Notre guide conférencière nous rejoint à l’entrée de la cour intérieure pour une visite privée, étant les seuls inscrits. Nous découvrons un somptueux domaine des XVIème et XVIIème siècle, son histoire notamment liée aux guerres de religion. Dans le petit jardin de « la Virgule », nous déposons nos vélos. Notre hôtesse nous installe à l’étage d’une maison du XVIIIème où l’atmosphère, le vécu et le style rendent le séjour incomparable. L’offre de restauration pour les cyclistes est très réduite à Tanlay. Le restaurant « La basse cour » étant fermé, nous nous rabattons sur la pizzeria du port.
Tanlay

Vendredi 24 mai

Distance : 55 km
Dénivelé : +360m -303m

Marie nous offre un petit-déjeuner de roi. La discussion s’engage sur les lieux incontournables à ne pas rater sur la suite de notre parcours. Tandis que je remonte dans la chambre, Martine et Marie poursuivent longuement leur entretien. Notre départ est repoussé au-delà des 10h00 du matin. Notre visite du château d’Ancy-Le-Franc s’en trouve menacée à moins de mettre le turbo. Avec une moyenne de 19 km/h, nous arrivons à 11h15 devant les grilles du château Renaissance, construit par Selio, le célèbre architecte italien de François 1er. Nous aurons le temps avant la fermeture méridienne de parcourir toutes les pièces du château, d’admirer les magnifiques plafonds à caissons, les peintures murales et le mobilier richement travaillé. Par contre nous ne pourrons qu’apercevoir les jardins des fenêtres du 1er étage.
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Cour intérieure d'Ancy-Le-Franc                                                                     Plafond à caissons

A hauteur du village de Ravières, près d’un lavoir couvert et clos, nous disposons d’une table de pique-nique couverte au bord du canal. Notre prochain arrêt se situe le long du chemin de halage. Car les anciennes forges de Buffon sont un site incontournable pour découvrir le génie de ce naturaliste, mathématicien, cosmologiste et philosophe du siècle des lumières.
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Les forges de Buffon                                                                                     Force hydraulique

Nous apprenons les différentes étapes de la transformation du minerai de fer au XVIIIème et l’organisation sociale au sein de cette enclave industrielle. Pendant une bonne heure, nous visitons les différents ateliers réunis sur le même site : le haut fourneau, l’affinerie et la fenderie. Montbard, situé à quelques kilomètres, sera notre escale pour deux soirées consécutives. Le studio est situé sur la place centrale, près de l’hôtel Buffon. Nous disposons d’une petite terrasse bien agréable.
Montbard

Samedi 25 mai

Distance : 18 km
Dénivelé : ±414m

Côté météo, la journée s’annonce sous les meilleurs auspices. Nous partons pour une randonnée pédestre vers l’abbaye de Fontenay, inscrite au patrimoine de l’Unesco. Les faubourgs de Montbard traversés, nous empruntons un chemin d’exploitation puis des sentes forestières avant d’apercevoir l’entrée monumentale de l’ancienne abbaye. Le portail franchi, nous entrons dans un lieu chargé de spiritualité. La visite commence par l’abbatiale, d’une dimension hors norme, mais dépouillée de toute ornementation pour suivre la règle de Saint Benoît. De la nef, nous montons directement vers le dortoir qui pouvait accueillir environ deux cents moines. De l’église, nous accédons au cloître et à la salle capitulaire. Les cisterciens devaient pouvoir vivre en autarcie tant alimentaire qu’industrieuse. Profitant de mines de fer à proximité, ils ont établi une forge afin de transformer le minerai et de le forger pour leur besoin personnel et la vente aux alentours.
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Sur le chemin du retour, le tracé IGN ne correspond plus au nouveau balisage mis en place dans la forêt. Nous devons faire demi-tour pour retrouver le marquage récent. A notre arrivée au studio, nous nous installons sur la terrasse pour un moment de répit bien mérité avant de repartir par les ruelles de Montbard vers le parc Buffon. Les deux tours dominent la ville et offrent un panorama sur la campagne environnante. Par contre, le parc présente peu d’intérêt alors que je m’attendais, pour faire honneur à l’illustre comte de Buffon, à une collection botanique digne de son encyclopédie.
Fondemay

Dimanche 26 mai

Distance : 17 km
Dénivelé : +101m - 72m

En cette matinée dominicale, sous un ciel nuageux, nous quittons le centre de Montbard pour récupérer le chemin de halage. Les pêcheurs sont éparpillés le long des berges pour taquiner le gardon. De nombreux hérons cendrés sont postés, la stature altière, au bord de la rive. Certains prennent un envol majestueux à notre approche tandis que d’autres nous regardent d’un œil amusé passer à quelques mètres d’eux. Des canes col-vert accompagnées de leurs rejetons fendent l’onde avec aisance. Les premières gouttes de pluie ne nous incitent pas encore à enfiler nos vêtements étanches. Mais la menace se précise. Nous nous mettons à l’abri sous un pont et nous sortons les surpantalons et les surchaussures. Nous  attendons l’accalmie en regardant passer les rares pénichettes de plaisance. Au port de Venarey-les-Laumes, récemment aménagé, nous nous réfugions sous un préau abritant deux tables de pique-nique. Nous temporisons un bon moment autour d’un bon café soluble dans ce cadre agréable avec deux magnifiques péniches amarrées devant nous. Comme l’heure du repas approche, nous décidons de prolonger la pause.
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Passage de pénichettes de plaisance                                                               Port de Venarey-Les-Laumes

Tandis que nous dégustons notre frugal déjeuner, un couple de cyclistes vient s’installer à la table d’à côté. La discussion s’engage sur nos parcours respectifs. Quelques kilomètres plus loin, nous quittons le bord du canal pour rejoindre le muséoparc d’Alésia grâce à une piste cyclable sécurisée. Nous prenons tout notre temps pour découvrir les diverses salles d’exposition, comprendre la défaite de Vercingétorix et parcourir l’exposition temporaire consacrée aux jeux olympiques de l’antiquité jusqu’à nos jours. Puis nous sortons de l’enceinte circulaire afin d’admirer la reconstitution des fortifications romaines.

Notre chambre d’hôtes se situe à deux pas, dans une ferme consacrée à l’élevage des chevaux de type trotteur. Le premier étage de la maison principale nous est réservé avec salle à manger et salon. Nous dégustons un plateau repas, préparé par Blandine, gargantuesque et savoureux.
Alesia

Lundi 27 mai

Distance : 16 km
Dénivelé : ± 454m

Nous rejoignons le bourg d’Alise-Sainte-Reine par la piste cyclable qui passe devant le muséoparc. La petite cité est construite sur un oppidum. La rue de l’hôpital pour y accéder est fort pentue. Sans assistance électrique nous devons mettre pied à terre et pousser notre vélo jusqu’au centre du village. Nous passons devant l’hôpital, la maison natale du chanoine Kir puis la source et la chapelle dédiée à Sainte Reine. Nous laissons nos vélos au pied de l’escalier menant à la statue de Vercingétorix. De cet endroit stratégique, nous partons pour une randonnée pédestre vers le village de Flavigny. Nous contemplons l’immense statue du chef gaulois érigée sous Napoléon III qui avait commandé les fouilles archéologiques sur le site d’Alésia. Un chemin herbeux nous amène vers le centre d’interprétation des vestiges gallo-romains. Notre billet d’entrée au muséoparc valable deux jours comprend la visite de ce site. Malheureusement l’information reçue à la billetterie ne mentionnait pas que le lundi était jour de fermeture. En longeant la clôture, nous apercevons seulement quelques murets de pierre excavés de la terre. Nous parcourons un tronçon du chemin reliant Bibracte à Alésia. Des statues de pierre et de bois ponctuent notre marche. La dernière grimpette est ardue avant d’arriver devant les portes du Val. Nous entrons dans la petite cité de caractère.
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Statue de Vercingétorix             Portes du Val à Flavigny                                                                    Maisons à Flavigny

Nous sommes éblouis par la beauté architecturale et le verdissement des rues. Des rosiers grimpants en pleine floraison embellissent les façades de pierre jaune. Nous ne pouvons faire l’impasse sur la visite de l’ancienne abbaye où sont produits les bonbons sucrés à l’anis ni sur l’achat de quelques boîtes de ces petites friandises. Elles trouveront facilement leur place dans nos sacoches. Un beau chemin à travers pâturages et bois nous ramène à nos vélos. Nous profitons d’une belle descente pour rejoindre notre lieu d’hébergement.
Flavigny

Mardi 28 mai

Distance : 56 km
Dénivelé : +390m -277m

Au réveil, les rayons du soleil pénètrent dans la chambre à travers les persiennes. Cette nuit, une jument a mis au monde un beau poulain mâle. Nous avons le bonheur de le voir tourner autour de sa mère, très protectrice. Nous reprenons notre périple après avoir remercié Blandine pour toutes ses attentions. Nous abordons l’échelle d’écluses de Pouillenay. Elles se succèdent à un rythme effréné, une écluse tous les deux cents mètres pour franchir 160 mètres de dénivelé positif. Au niveau de Pont Royal, une tranchée d’une longueur de 1130 mètres a permis d’éviter la construction de plusieurs écluses. Un travail titanesque que nous dominons parfois de plus de 9 mètres de haut. Quelques courbes plus loin, nous bifurquons vers le bourg de Saint-Thibault afin de découvrir l’abbatiale récemment restaurée. Nous pénétrons dans « une nef de chapelle avec un cœur de cathédrale ». C’est un pur joyau de l’art gothique bourguignon. Que de choses à admirer le long de ce canal de Bourgogne ! Ainsi après quelques kilomètres, c’est le château d’Eguilly, une forteresse médiévale impressionnante avec ses tours et ses douves. Nous arrivons au port fluvial de Pouilly-en-Auxois. Sous une coupole dessinée par le célèbre architecte nippon Shigan Ban, le toueur à chaînes qui servait autrefois à remorquer les péniches dans le bief souterrain voisin trône à l’abri des intempéries. Du port fluvial, les bateaux empruntent une nouvelle tranchée avant de s’engouffrer dans la gueule béante du tunnel pour une balade souterraine de 3,3 kilomètres.
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En vélo, nous suivons en partie le toit du tunnel avec pour repères quelques cheminées de pierre. Puis nous franchissons le col de Pouilly-en-Auxois ce qui signifie une fin d’itinéraire en descente jusqu’à notre point d’arrivée. Une nouvelle série d’écluses se déploie jusqu’à notre chambre d’hôtes située sur la rive gauche. « Au bord du canal », tel est le nom de cet accueil vélo. Pour dîner, notre hôtesse nous recommande « Le grill du Castel » situé à Châteauneuf. De notre chambre, nous apercevons ce village classé situé à deux kilomètres, sur une motte féodale. Nous prenons notre courage à quatre mains pour gravir ces 140 mètres de dénivelé qui nous séparent d’un bon repas bourguignon. Le château médiéval, appartenant à la région Bourgogne-Franche-Comté, a fait l’objet d’une rénovation durant deux ans et présente une architecture à la beauté farouche.
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Châteauneuf                                                                                    Façade                                      Rue principale

Les rues et les ruelles offrent aux yeux des visiteurs des façades richement décorées. Après avoir dégusté quelques plats bien roboratifs et goûteux, la descente facilite la digestion avant de rejoindre notre chambrette.
Vandenesse

Mercredi 29 mai

Distance : 51 km
Dénivelé : +265m -362m

Pour cette dernière étape, la météo est bien morose. Au niveau du Pont-d’Ouche, nous longeons la rivière de l’Ouche, parallèle au canal et bien vivante contrairement à la langueur monotone du cours canalisé. Une péniche de type Freyssinet s’approche d’une écluse. Ce gabarit de bateau est impressionnant et nous restons un moment à regarder ce mastodonte entrer dans le sas. Quelques centimètres séparent la coque des parapets de pierre. La manœuvre est maîtrisée par un seul homme. Nous croiserons ainsi plusieurs de ces péniches transformées en bateau de croisière de luxe entre Pont-de-Pany et Dijon. La pluie se met à tomber. Nous nous abritons dans une petite casemate implantée sur la berge le temps d’enfiler nos vêtements de protection. Puis nous repartons avec pour seul objectif d’atteindre Dijon.
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Héron cendré                                                                                                Péniche de type Fressiney

Aux abords de la ville, le soleil revient. Nous laissons nos vélos sur la place de l’office du tourisme. Après avoir récupéré le petit guide « Suivez la chouette », nous parcourons le Dijon historique en suivant le tracé des effigies de cuivre fixées au sol. Nous découvrons une ville animée, où il semble faire bon vivre. Les musées ouvrent gratuitement leur porte aux férus de culture. Les vélos côtoient les piétons dans les nombreuses rues à mobilité douce. Et la gastronomie n’est pas en reste. Il nous reste à trouver notre hébergement situé en périphérie. Ce petit studio agréablement équipé fait partie du label « accueil vélo ».
Dijon

Jeudi 30 mai

Nous devons rejoindre la gare de Dijon à 8 heures. Autrement dit, nous nous levons tôt pour prendre le petit déjeuner, empiler draps et serviettes, faire un brin de ménage et charger les vélos. Notre TER est à quai une demi-heure avant l’heure du départ ce qui nous laisse le temps d’accrocher en toute quiétude nos vélos dans la partie réservée à cet effet. La réservation gratuite pour les deux-roues ne semble pas être une obligation pour les Dijonnais ce qui doit certainement créer quelques tensions en forte période touristique. En l’occurrence, en cette fin de mois de mai, la fréquentation aussi bien sur le canal de Bourgogne que dans les sites remarquables a été très faible. Sur certaines étapes nous n’avons croisé que deux ou trois cyclistes. Et pourtant, nous avons beaucoup apprécié cette randonnée tant au niveau des paysages, des richesses architecturales que de la gentillesse et la disponibilité de nos hôtes.

Compléments photographiques : Bourgogne 2024