Le tour de Lorient
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Nos amis Minahouêts et Lorientais nous proposent de les rejoindre pour une randonnée semi-urbaine autour de la ville de Lorient. Nous sommes assez dubitatifs sur l’attrait de randonner dans les faubourgs de cette ville portuaire. Cependant, le fait de retrouver nos complices de marche, nous incite à accepter cette proposition. En ce dimanche matin bien frisquet, nous nous retrouvons sur le quai des Indes, à attendre près de l’embarcadère, la navette maritime en provenance de Locmiquélic. Vêtus de leur doudoune, coiffés d’un bonnet et gantés, Alain et Catherine nous rejoignent tandis que nous voyons débouler sur son vélo mi-course, notre ami François. Nous débutons notre périple en longeant les bâtiments des archives de la marine nationale, puis en empruntant le péristyle qui contourne l’entrée du port de plaisance et l’embouchure du Scorff. Les deux rives sont occupées par l’arsenal où sont construites les frégates furtives de la Marine. Nous montons vers la tour de la Découverte. Haute de 38 mètres, elle permettait de surveiller les faits de contrebande à l’arrivée des bateaux de la compagnie des Indes, de signaler les escadres anglaises et de donner l’heure à la flotte militaire à l’aide d’une boule horaire.
Port de plaisance de Lorient Les rives maritimes du Scorff
Le canal de la Garonne à vélo
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Cinq heures de route pour atteindre le centre ville de Latresne en Gironde où nous laissons notre véhicule sur un parking à durée illimitée. Les vélos sont descendus du porte-vélos, les cyclistes s’équipent pour une randonnée itinérante le long du canal de la Garonne. Du foyer communal, nous rejoignons le départ de la piste René Lapébie. Cette ancienne voie ferrée, reconvertie en voie verte, permet de relier Sauveterre-de-Guyenne. Pour cette première demi-étape, nous faisons halte à Courpiac, à la chambre d’hôtes du domaine de Capiet.
Les montagnes ardéchoises
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Samedi
Adieu Vercors, bonjour l’Ardèche. Nous prenons la route du sud en direction d’Aubenas. Nous bifurquons sur la route départementale n°7 vers Chichilianne. Les virages se succèdent jusqu’au col de Menée et dans la descente vers la plaine de Die. La végétation méditerranéenne est luxuriante, notamment dans la traversée des petites bourgades. Les vignes s’étagent sur les coteaux. Nous suivons la route des vins de la fameuse Clairette de Die. A Aubenas, nous profitons du marché hebdomadaire pour compléter notre avitaillement en produits frais. Quelle aubaine et quelle rareté, des parkings gratuits du samedi midi au dimanche soir en plein centre ville, alors une petite visite du centre ville historique s’impose. Le château, en cours de restauration, présente des façades et des toitures remarquables. Les trente-cinq derniers kilomètres pour rejoindre Loubaresse sont nerveusement fatigants. La route, au fond des gorges de Valgorge, est étroite, sinueuse, et traverse de nombreux hameaux. A l’arrivée à Loubaresse, le panorama s’élargit sur les montagnes ardéchoises. Nous récupérons notre gîte communal. Nous essayons de surmonter notre déprime en constatant l’aspect spartiate de notre location, la faible qualité du réseau internet et l’absence de jardin pour déjeuner à l’extérieur. Alors nous nous plongeons dans les brochures du parc naturel régional des monts d’Ardèche pour établir notre programme du lendemain.
Rue d'Aubenas Château d'Aubenas Porte médiévale