GR 34-39 : du barrage d'Arzal à La Roche-Bernard
- Détails
Département : Morbihan
Communes : Camoël, Férel et La Rche-Bernard
Distance : 21 km
Dénivelé : ±310 mètres
Temps : 5 heures
Le sentier débute au pied du barrage d’Arzal, sur la commune de Camoël. Ce barrage estuarien a été mis en service en 1970 pour réguler le débit de La Vilaine et lutter contre les inondations dans le secteur de Redon. Il a permis de mettre en valeur les marais redonnais et de créer une usine d’eau potable, deux kilomètres en amont. Nous longeons la marina qui abrite une quantité impressionnante de bateaux de plaisance. Plus de 1200 bateaux sont répartis entre les deux rives. Puis le GR34-39 quitte le bord de l’eau pour grimper sur les hauteurs. Pour garder la qualité de l'eau, les prairies sont omniprésentes sur le bassin versant alimentant cette partie du fleuve. Les troupeaux de vaches allaitantes paissent sur les coteaux verdoyants. Un grillage nous oblige à contourner le périmètre immédiat de l’usine d’eau potable du Drézet. Elle fournit en eau la presqu’île Guérandaise, une partie du Morbihan et le sud de l’Ille et Vilaine. Durant cet aller vers la petite cité de caractère, nous n'apercevons que trop peu le cours de La Vilaine. Le chemin passe en retrait de sa vallée encaissée. Néanmoins quelques parcelles déboisées permettent, en de rares endroits, de l’admirer. Au bout de dix kilomètres, nous arrivons en vue de la ville de La Roche-Bernard. Son vieux port pittoresque fait la fierté de cette petite cité touristique.
Pour le retour, nous empruntons un itinéraire intérieur. Nous cheminons tantôt sur de larges chemins d’exploitation, tantôt dans des chemins creux. Nous empruntons le circuit des coulées où l’eau circule au fond de vallons boisées. Le printemps est de retour, les ajoncs et l’aubépine sont en fleurs. Les chants des oiseaux nous accompagnent. Nous retrouvons la rive sud de La Vilaine en aval de l’usine d’eau.
Carte IGN Scan Express classique avec tracé Sitytrail dur Androïd
Cantal : au pied du Puy Mary en hiver
- Détails
Six mois se sont écoulés depuis notre dernier séjour à Alta Terra à Lavigerie dans le Cantal. Entre-temps un deuxième confinement a eu lieu et le couvre feu national est en place. Malgré cela nous avions réservé notre chambre dans l’intention de découvrir les vallées de l’Impradine et de la Santoire sous la neige et de les parcourir en raquettes.
Nous arrivons au col de Serre en début d’après-midi. La journée a été chaude, entre 18 et 19°c. Il semble que la fonte du manteau neigeux ait déjà bien commencé. Seuls les sommets et les faces nord des vallées sont recouverts d’un manteau blanc. Nous nous chaussons et nous partons en direction du puy Niermont sur le plateau du Limon. Nous redécouvrons le paysage de montagne qui nous avait enchantés au mois de septembre dernier. Après deux heures de marche, nous reprenons la route pour prendre possession de notre hébergement.
Virginie nous accueille et nous installe. Nous nous rendons à l’évidence, les raquettes resteront remisées au fond du coffre.
GR 34 : La côte sauvage de Portivy à Quiberon
- Détails
A peine descendus du véhicule, nous sommes accueillis par le souffle bruyant du ressac. Le coup de vent de la nuit dernière a engendré une houle puissante. Nous contournons la dune pour rejoindre le sentier côtier. Et là le rideau se lève. Le spectacle des vagues déferlant sur les rochers de la pointe du Percho nous impressionne. Nous rejoignons le petit port de Portivy. Quelques embarcations, à l’abri du môle, dansent paisiblement, accrochées sur leur corps-mort. Le chemin contourne la pointe du Percho. Les vagues s’éclatent sur la roche. Des geysers d’eau fusent entre les anfractuosités. Un nuage de fines particules liquides nous enrobe d’une note salée et iodée. Le GR34 longe la côte sauvage sur une dizaine de kilomètres, au plus près du trait de côte. Dans les criques, les rouleaux se gonflent, s’enroulent et s’abattent sur le rivage dans un récital de percussions étourdissant.