Le voyage à Nantes
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Pour parvenir sans encombre à Nantes, nous choisissons de laisser notre véhicule à Trentemoult, petite cité de caractère, située sur la rive droite de la Loire. Grâce au bateau-bus nous parvenons en tout tranquillité à la gare maritime située près du célèbre quai de la Fosse. Nous longeons le Maillé-Brezé, escorteur d’escadre transformé en musée naval à flot. Puis nous retraversons la Loire, à pied, sur le pont Anne de Bretagne en plein travaux pour rejoindre l’île de Nantes. Nous suivons la ligne verte du voyage à Nantes pour découvrir les nouvelles œuvres d’art contemporain disséminées dans la ville. Nous longeons l’ancien hangar à bananes transformé en lieu de restauration et de culture. Nous entrons dans le HAB pour admirer l’exposition intitulée "Combien de terres faut-il à l’homme ?" élaborée par Gloria Friedmann.
Dans cet immense hangar, nous contemplons le travail de cette artiste dont nous avions découvert "le Phare" en Ardèche sur la ligne de partage des eaux. Nous poursuivons notre périple jusqu’à la grue grise avant de revenir sur nos pas en errant au milieu des machines de l’île. Place de l’opéra, une sculpture monumentale en acier Mothership de Prune Nourry attire le regard et interroge. Puis Place Royale, les statues allégoriques de la fontaine ont été déplacées à proximité et remplacées par des personnages représentant la cité actuelle. Il est temps de se rapprocher des abords du Château des Ducs de Bretagne. Mais avant de rejoindre l’exposition Hokusai, le guide papier nous incite à aller voir l’Absurdistan, autre œuvre de Gloria Friedmann dans la cour de l’hôtel de Briord. L’artiste présente une dizaine de personnages reliés à un être surdimensionné entièrement constitué de rebuts informatiques. Elle partage ainsi son inquiétude sur le devenir de l’humanité. Arrivés dans la cour du château, nous nous alignons dans la file d’attente des personnes ayant des réservations. Puis à 18 heures, nous pénétrons dans l’espace muséographique pour ce moment tant attendu de la découverte des estampes et des peintures du maître japonais. Le plaisir des yeux est absolu malgré un nombre important de visiteurs. Pour le retour, nous optons pour la ligne n°1 du tram jusqu’à la gare maritime puis nous embarquons dans la navette fluviale pour Trentemoult. Nous déambulons dans les ruelles labyrinthiques de ce village aux couleurs chatoyantes.
Retour à Minorque : 2025
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En ce mois de juin caniculaire, nous embarquons à l’aéroport de Nantes Atlantique pour un vol direct vers Minorque (Ile des Baléares) à bord d’un airbus A320. Après 1h35 de vol, nous atterrissons à l’aéroport de Mahon. Dans la foulée, nous récupérons notre valise et nous nous dirigeons vers l’arrêt de bus. La ligne 10 nous dépose à la gare routière. En attendant l’autobus pour Ciutadella où nous avons réservé notre premier hébergement, nous allons déjeuner dans un bar situé à proximité. Nous entrons dans le vif de la langue ibérique. Après cet intermède gustatif, le bus n°1 qui emprunte la route principale de l’île, nous dépose Place de la Pau à Ciutadella. Nous avons à peine 500 mètres pour rejoindre l’hôtel Geminis où nous avions séjourné onze ans auparavant. Nous prenons le temps de nous installer, de nous acclimater aux 34°c ambiant avant d’aller flâner dans le centre ville. Nous dégustons nos premières tapas au restaurant El Hogar del Pollo. Pour terminer la soirée nous descendons sur le port où s’alignent les restaurants à touristes.
Port de Ciudatella Rue du centre historique de Ciutadella
Retour à Belle-Ile en Mer : 2025
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Quinze années se sont écoulées depuis notre périple itinérant sur le sentier côtier de Belle-Ile en Mer. Depuis, l’endurance et la vaillance ont légèrement faibli. Nous avons donc envisagé de parcourir cette île de toute beauté par des randonnées en étoile à partir du Palais. Pour la facilité du stationnement et la proximité, nous embarquons au port de Vannes sur le Gwenn a Du (drapeau de la Bretagne) appartenant à la compagnie maritime Navix. La vedette descend le goulet de Port Anna, puis entreprend la traversée du Golfe du Morbihan à vitesse réduite, aidée par le courant de jusant. Nous voyons défiler, tour à tour, les îles de Boëd et sa petite chapelle, Les Logoden, l’île aux Moines, Er Lannic et ses menhirs immergés, Gavrinis et son tumulus avant d’aborder à la cale de Port-Navalo pour accueillir le reste des passagers. Nous sortons du Golfe et le capitaine met le cap sur Belle-Ile. Le vent de nordet faible à modéré n’a pas levé de clapot. Le tangage et le roulis ne se font aucunement sentir. A l’approche de la pointe ouest de Houat, le bateau ralentit, et chacun peut ainsi admirer un groupe de dauphins s’ébattant le long de la coque. Après deux heures de navigation, nous accostons dans le port du Palais. Nous déposons nos sacs de voyage à la bagagerie située sur le quai Jacques Le Blanc afin de pouvoir prendre le bus pour le bourg de Sauzon.
La petite chapelle de l'ïle de Boëd Arrivée en vue de Port Navalo